Addendum : Jean-Christophe Cambadélis, numéro un socialiste, a évoqué dimanche lors de l’émission “Le grand Rendez-vous” (Europe 1, i>TELE, Le Monde), “un dispositif” au sein de son parti pour contrer le Front national.
Le député PS a jugé que le FN “est un parti mutant, qui a des propositions par régions” et qui varie les angles : “On est parfois très xénophobe, très social, très anti-élite“, selon les régions. Il est donc “difficilement saisissable“.
“Il faut le ramener à sa nature profonde, c’est-à-dire un souverainisme xénophobe mettant en danger et l’Europe et la France”.
“Nous aurons tout un dispositif“, a dit le premier secrétaire, évoquant la réunion ce week-end au siège du PS de “l’ensemble (des) responsables départementaux et régionaux pour travailler sur le Front national“. Deux secrétaires nationales, Elsa Di Méo et Sarah Proust, animatrices de cette réunion au siège du parti, ont peu après publié un communiqué analysant “six mois de mandat” des maires FN. Elles relèvent cette fois que les politiques menées dans ces villes “sont tristement similaires: exclusion, stigmatisation, xénophobie, laïcité dévoyée et pratiques douteuses.
Seuls 60.000 des 150.000 militants du Parti socialiste sont à jour de cotisations, a admis Jean-François Cambadélis au micro du Grand rendez-vous Europe1-Le Monde-I-télé. Le premier secrétaire du PS a parlé de “difficultés” à faire remonter les cotisations des militants.
Si l’effondrement des recettes militantes du Parti socialiste était connu, c’est la première fois qu’un tel chiffre est avancé. Si ce chiffre est avéré, il ferait passer le PS derrière le FN (qui compte 83 000 adhérents à jour de cotisations selon Marine Le Pen) et l’UMP (qui compterait 237 000 cotisants).
Le patron du PS a également qualifié l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP de “ mauvaise nouvelle pour la France “, mais de ” bonne nouvelle pour la gauche “.
Désormais “ c’est l’heure des choix: valeurs contre valeurs, programmes contre programmes “. Les Français “ ne seront plus dans la situation que nous avons connue pendant deux ans, où il n’y avait personne face au PS “.
Il a renouvelé son offre formulée la veille de débat avec Nicolas Sarkozy : “ il me semble qu’il est chef de parti, je suis responsable du Parti socialiste et il ne me semblerait pas anormal que nous débattions de l’avenir de la France “, notamment parce que “ allons avoir des élections départementales puis régionales “. […]