Un dossier remontant à deux ans en arrière relatant l’assassinat d’un jeune Blanc de 18 ans par un officier de police Noir refait surface dans le sillage des émeutes qui sévissent en ce moment à Ferguson (Missouri)
Gil Collar, un Blanc de 18 ans, ne portant pas d’arme sur lui et dans un état second (en raison de l’absorption d’une drogue synthétique hallucinogène) avait été abattu le 6 octobre 2012 par l’officier de police Trevis Austin à Mobile (Alabama). Malgré la pression populaire demandant la condamnation du policier, le tribunal de Mobile avait refusé toutes accusations à l’encontre du policier Austin et avait conclu que celui-ci avait agit dans le cadre de la légitime défense.
Les circonstances sont strictement identiques à celles du 9 août dernier sur Michael Brown, un Noir ne portant pas d’arme sur lui et qui était lui également sous l’influence de drogues.
La différence dans la couverture médiatique entre les deux affaires n’a pas été oubliée pour autant sur les réseaux sociaux, où le cas de Collar s’oppose à celui des soutiens populaires de Brown qui affirment que celui-ci serait victime d’un système judiciaire raciste.
Jeudi, le site internet Conservative Tribune mettait à sa Une : “Un adolescent Blanc sans arme tué par un policier Noir… Ou est l’indignation ?”
Les critiques mentionnent qu’il n’y avait eu à l’époque aucune émeute ni manifestation dans les rues de Mobile alors qu’à la grosse différence de Brown, Gil Collar n’avait même jamais “touché” le policier quand il a été abattu. (…)
Les caméras de vidéosurveillance démontrent en effet que le policier a dégainé son pistolet puis tiré dans la poitrine de l’adolescent alors que celui-ci se trouvait pourtant à quelques mètres de lui. Il avait pourtant largement la possibilité d’utiliser sa matraque ou sa bombe lacrymogène avant de faire usage de son pistolet. […]
Traduction FDS du Washington Times