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Anas-Emmanuel Faour est arrivé à Mariette début septembre pour y enseigner l’arabe. Le 25, trois jours après avoir été inspecté, il recevait une lettre du rectorat notifiant son licenciement. Soutenu par ses collègues, il s’interroge sur la rapidité de cette décision.

Domicilié à Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine, Anas-Emmanuel Faour a commencé à donner des cours trois fois par semaine aux lycéens de Mariette (Langue vivante 3 arabe en seconde et première) à la rentrée. Les premières heures d’enseignement en France de cet ancien professeur de sciences de la terre en Syrie : « J’ai décroché ma licence, il me reste mon mémoire de master à valider. J’étais fier d’avoir obtenu ce poste, même si c’était loin de chez moi ; et ravi de rencontrer des élèves motivés et des collègues que j’apprécie ».

Mais le 22 septembre, alors qu’il est encore en période d’essai, il est inspecté. Quelques jours plus tard, il reçoit une lettre du rectorat lui notifiant son licenciement, datée du 25….

Dans son premier rapport, l’inspecteur reprochait à l’enseignant de donner « un cours magistral », « de ne mettre en place aucun dialogue de classe » ou encore de n’envoyer aucun élève au tableau.

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Merci à quidam

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