Addendum du 04/12/2014 :
Ce premier « bus caca » est mis en service en Angleterre depuis le 19 novembre 2014, et comble de l’amusement, le jour de la « journée mondiale des toilettes ». Beurk mais comment ça fonctionne ?
Le bus est alimenté avec du bio-méthane, un gaz issu de la fermentation des ordures ménagères et des eaux usées. Les réservoirs de biométhane (présents dans le toit) permettent de réduire l’émission de gaz à effet de serre à hauteur de 88%. Une belle performance ! Si ce bio-méthane est identique chimiquement au gaz naturel, il est créé en utilisant de la matière… « fraîche » plutôt que décomposée. Par ailleurs, le dioxyde de carbone est éliminé et du propane y est ajouté.
Ainsi, avec un plein équivalent aux déjections annuelles de cinq personnes, le bus peut parcourir jusqu’à 300 km. Circulant entre l’aéroport de Bristol et le centre de Bath, le bus en test a une capacité d’accueil de 40 places assises. Imaginez si on pouvait exploiter l’ensemble des excréments du monde… Il y aurait de quoi parcourir environ 420.000.000.000 de km par an ! ça laisse rêveur d’autant que le système est adaptable à l’automobile. Il existe déjà une « Bio-Bug » fonctionnant sur le même principe.
Le système développé par GENeco semble être une réelle alternative aux carburants traditionnels, et pour rassurer les plus téméraires, aucune odeur particulière ne se dégage du pot d’échappement. C’est « propre » pour l’environnement. Vous savez ce qu’il vous reste à faire…