« Cela nous accable », soupire Naole Victor Kadje, convoqué, ce jeudi, devant le tribunal pour une question d’état civil. En l’occurrence, le prénom donné à sa fille, née le 16 septembre, Princesse-Rebecca.
La mairie de Besançon a dénoncé ce choix estimant que ce prénom serait difficile à porter pour l’enfant et l’adulte qu’elle ne manquera pas de devenir. « C’est une affirmation gratuite », estime le père, qui a défendu sa cause, seul à la barre, en l’absence de son épouse, Fortune, souffrante. « Sur quelle base s’appuie-t-on pour dire que ce prénom sera difficile à porter. Il n’y a pas de précédent. Ils disent que c’est ridicule mais c’est un prénom français. »
Technicien en génie climatique, immigré du Togo, Naole Victor Kadje l’assure « ce prénom est lié à ma culture. » […]
Et de pointer des prénoms historiques de grands hommes, que l’on n’oserait probablement plus donner à un enfant aujourd’hui.
Merci à Mielrubis
