Le serpent de mer du droit de vote des étrangers est de retour. Pour François Hollande, la question est plutôt embarrassante: présente dans son programme présidentiel, il est aujourd’hui incapable de la mettre en oeuvre faute d’une majorité des 3/5e au Parlement. Pourtant, le Parti socialiste évoque la question et en débat même avec ses partenaires.
Jean-Christophe Cambadélis a contacté les partenaires du PS afin de constituer un comité national pour le droit de vote des ressortissants non-communautaires aux élections locales.
Interpellé sur cette mesure lors de l’interview présidentielle du dernier 14-Juillet, François Hollande a assuré qu’il «ne renon(çait) pas» à essayer de la faire adopter. «Pourquoi 2016, parce que je veux que ce soit le fruit d’un consensus», a-t-il indiqué, en assurant que «tout sera abordé avant l’élection présidentielle de 2017». Lors de son entretien accordé à BFM-TV, il a confirmé qu’un texte sera présenté «avant la fin du quinquennat». «Je n’ai pas voulu introduire ce texte avant les élections municipales, parce qu’on nous en aurait fait le reproche. Ce texte sera de nouveau proposé après les scrutins» de 2015, a-t-il expliqué.