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Une rixe a éclaté, hier matin, dans les escaliers du métro Bellefontaine à Toulouse. Un groupe qui sortait du métro aurait agressé d’autres jeunes. Cutter et couteau ont été sortis.

Quinze à vingt minutes de bagarre, violente, en pleine journée, dans une station de métro. Hier matin, peu après 9 heures, une rixe a éclaté, sur les escaliers du métro Bellefontaine, dans le quartier du Mirail à Toulouse.

Un groupe de quatre à cinq personnes qui discutaient, assis sur les escaliers de la station de métro, a soudain été pris à partie par un autre groupe de jeunes garçons. «Ils étaient cinq à six, ils sortaient du métro, relate Laurent*, témoin de la scène. Ils sont montés dans les escaliers et ont croisé les autres garçons. Il n’y a pas eu de mots, ils ont commencé à se battre.»

Selon ce témoin, la scène a été très violente. Aux coups de poing ont vite succédé les lames. «L’un de ceux qui étaient sortis du métro a sorti un cutter. Rapidement, en face, quelqu’un a sorti un couteau et a planté celui avec le cutter. Je crois qu’il l’a blessé sur le bras et à la jambe. En tout cas, il y avait beaucoup de sang par terre.»Conscients des blessures, les deux groupes ont vite mis un terme à la bagarre. «Ils se sont arrêtés parce qu’ils ont vu que l’autre saignait. Il se tenait sur le côté. Les autres se battaient pour le défendre, poursuit Laurent. Ils sont tous partis en courant. Celui qui était blessé a été aidé par ses amis. Il boitait. Ils ont pris le métro.»

Selon les propos échangés par les protagonistes, l’embrouille serait venue d’un problème antérieur. «Ceux qui ont attaqué ont dit qu’il ne fallait pas taper sur leur pote comme ils l’avaient fait.»

À ce moment-là, de nombreuses personnes se trouvaient dans la station de métro. «Ils sont partis, ils sont descendus mais des jeunes et des grands ont essayé de séparer. Puis la police est arrivée, elle a demandé à quelqu’un ce qui s’était passé.» […]

Ce type de bagarre, à proximité des stations de métro, n’est pas une exception à Toulouse. «Ça arrive souvent, explique un habitué. Les comptes se règlent souvent là avec des bagarres. Le pire, c’est à Basso-Cambo. Ils se donnent rendez-vous sur le parking à côté. Ça commence par des insultes sur les réseaux sociaux et ils finissent par se retrouver. Ce sont souvent des bandes qui viennent de différents quartiers. Ils s’affrontent pour un territoire, par exemple pour du trafic de drogue. Et il y a souvent un match retour.»

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