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Le 25 juin dernier, la Cour de cassation a jugé que le « portrait-robot génétique » ordonné dans une affaire de viols à Lyon était conforme au droit. C’est un laboratoire de Bordeaux qui avait réalisé le portrait-robot en faisant ressortir des caractéristiques morphologiques à partir de l’ADN :

« Sexe : masculin – yeux : marron tendance foncée – peau : claire tendance mate – cheveux : châtain ou brun/noir tendance foncée. »

Jusque-là, cette technique d’enquête était interdite en France. « Seule était autorisée la comparaison d’une liste de dix-huit segments de l’ADN, définis par la loi, avec les profils enregistrés dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) à des fins d’identification », rappelle Le Monde. Il n’était alors pas question de fournir des informations morphologiques, en dehors du sexe.

La chancellerie réfléchit depuis cet été au meilleur moyen d’encadrer cette nouvelle technique, qui soulève des questions éthiques. Faut-il par exemple donner l’origine ethnique d’un suspect ?

Rue89 et Le Monde

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