Aziz Assaban (34 ans) a été reconnu par son épouse. Il avait un lourd passé.
Après la diffusion de notre appel à témoins, il n’aura finalement fallu que quelques heures pour identifier l’homme qui, lundi dernier a été abattu dans une maison de Boncelles.
Pour rappel, cette nuit-là, Aziz Assaban (c’est son nom) et deux complices avaient pénétré dans la maison d’un imprimeur sérésien. Les trois hommes s’étaient introduits dans la chambre des parents et avaient réveillé le couple.
Sentant la menace pour lui, son épouse et ses deux enfants, le commerçant avait sorti son Magnum 357 et ouvert le feu. Il a touché un des malfrats à trois reprises, mettant en fuite les deux autres. L’homme s’est affalé sur le sol, vraisemblablement tué sur le coup.
L’alerte donnée, il s’est avéré que le voleur n’avait aucun document d’identité sur lui. Ses empreintes ont alors été relevées et transmises aux différentes banques de données.
C’est là que l’homme est ressorti aussi bien de la banque de données du SIJ (Service d’Identification Judiciaire) que de celle des prisons. Mais voilà, il est ressorti sur plusieurs identités.
Pour en avoir le cœur net et aussi sans doute pour temporiser le temps de mener des devoirs d’enquête en toute discrétion, les autorités judiciaires ont donc lancé un appel à témoins.
Quelques heures plus tard, une dame s’est donc présentée à la police, expliquant être l’épouse d’Assaban. Elle a reconnu formellement son mari.
L’homme habitait Grivegnée et était en cours de séparation de son épouse. Il est loin d’être un inconnu des autorités judiciaires.
Un de ses faits d’armes le plus connu remonte à 2012. Le 16 février de cette année-là, quatre hommes ont fait irruption dans la bijouterie Or et Argent, située rue du Brou à Verviers.
Des coups de feu ont été échangés entre la police et les quatre malfrats. L’un d’eux a d’ailleurs été blessé par balle à la fesse avant de prendre la fuite.
Quelques jours plus tard, un jeune Belge (qui n’est pas Assaban) avait été emmené dans un hôpital parisien afin d’y être soigné. Interpellé par cette blessure par balle au niveau de la fesse, le personnel médical avait alerté la police française. Assaban avait été interpellé quelques jours plus tard.
Remis en liberté, il devait théoriquement répondre de ces faits devant le tribunal correctionnel de Verviers en janvier prochain.
Merci à marsault