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A Sarcelles, le 20 juillet, une manifestation pro-palestinienne interdite dégénère. Des émeutiers s’en prennent au mobilier urbain. Deux commerces juifs sont incendiés. Et un café assyro-chaldéen est saccagé. Des affiches antisémites sont placardées. Depuis, l’inquiétude n’est pas complètement retombée.

Sarcelles était pourtant perçue comme un modèle culturel : 60.000 habitants venus de plus de 180 pays y cohabitent. Mais aujourd’hui, le commaunautarisme gagne du terrain. Faut-il craindre un regain durable de l’antisémitisme ? La notion de vivre ensemble est-elle réellement menacée ? De nouveaux modèles sont ils à inventer ?

“On m’a dit ‘Ferme le magasin, il y a un groupe de sauvages qui arrive’, donc on ferme le magasin et on va du côté de la synagogue. C’est une bande de… il y avait beaucoup de blacks, beaucoup de personnes maghrébines, beaucoup de jeunes un peu mélangés qui avaient un drapeau palestinien, ils étaient cagoulés. Ils cassaient tout sur leur passage. Ils prenaient des pierres, des barres en fer, ils tapaient sur les personnes, ils cassaient des trucs, ils mettaient le feu aux voitures.” – Leslie, commerçante

“Sarcelles face au repli communautaire” (France Culture 19/12/2014), magasine d’Antoine Marette, présenté par Aurélie kieffer, avec Annie Brault à la réalisation.
Invité(s) :
Patrick Simon, directeur de recherche à l’Institut national d’études démographiques (Ined, TeO)

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Merci à Neuneu.

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