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Addendum du 19 12 : La cour d’assises de la Haute-Garonne est allée vendredi au-delà des réquisitions en condamnant à la réclusion à perpétuité et 20 ans de prison deux jeune hommes reconnus coupables d’avoir poignardé un étudiant qui refusait de se laisser détrousser, en 2011 à Toulouse.

Cette violence est une violence sociale et ce verdict qui vient d’être rendu, j’espère qu’il sera entendu par les malfrats qui polluent notre société” et commettent “ces actes gratuits“, a réagi au sortir de l’audience Christian Roze, le père de la victime.

L’avocat général, Pierre Bernard, avait requis 30 et 15 ans d’emprisonnement. Mais le jury a infligé des peines plus lourdes: la réclusion criminelle à perpétuité à l’encontre d’Hicham Ouakki, 22 ans et, malgré ses dénégations, 20 années d’emprisonnement pour Driss Arab, 24 ans.

La cour a retenu le distingo opéré par l’avocat général. Ce dernier avait estimé que c’était bien Hicham Ouakki qui avait porté le coup de couteau mortel dans le cœur de Jérémy Roze alors que celui-ci, étudiant de 27 ans en dernière année de pharmacie, tentait de résister au vol de ses quelques effets personnels.

Nouvel Obs

Addendum du 18/12/14 :

La deuxième journée du procès d’assises des agresseurs de Jérémy Roze, un étudiant originaire de Monein, tué à Toulouse en 2011, a un peu plus impliqué le second accusé, Driss Arab, quelque peu épargné par les débats et les témoins du premier jour d’audience.

Certes, le premier, Hicham Ouakki, a de nouveau dû faire face à des témoignages accablants, notamment celui de Julie, la jeune femme qui avait accueilli les deux accusés lors de leur retour à Limoges après leur séjour toulousain. « Il ne cessait de dire : ‘‘Je crois que je l’ai tué ! Je crois que je l’ai tué !”, avait-elle déclaré aux policiers. Je lui ai demandé : ‘‘Pourquoi tu l’as tué ?” Il a répondu : ‘‘Pour une cigarette”. »

La méthode des agresseurs a été confirmée par les témoignages des autres victimes des accusés, des étudiants qui ont été dépouillés dans les jours qui ont encadré la mort de Jérémy Roze.

Paul, 23 ans aujourd’hui, a raconté comment, quelques heures avant le Béarnais, l’un des deux agresseurs l’avait laissé passer pour l’agripper ensuite par le col en lui disant : « Viens là-bas sinon je te plante ». Un scénario « bien rodé » d’après lui et comparable aux deux autres témoignages épistolaires d’étudiants.

Lorsque la victime répondait, le second (et parfois un troisième) arrivait en renfort. « Tant qu’il n’y avait pas de résistance, tout se déroulait parfaitement », a observé Paul à la barre. Lequel a aussi expliqué son « choc » et ses nuits sans sommeil à la nouvelle de la mort de Jérémy Roze, causée par les mêmes agresseurs…..

Sud ouest, merci à Cgrave

 


 

Près de quatre ans après le drame, Hicham Ouakki et Driss Arab continuent de s’accuser mutuellement du meurtre de l’étudiant toulousain, Jérémy Roze. Mais pour la famille de la victime, ils sont tous les deux responsables. Le procès s’ouvre mardi. Un troisième homme, Magdoub Ferouh, 23 ans, qui les avait accueillis chez lui et dissimulé l’arme blanche, comparaîtra libre.

On vit au ralenti. Pour nous, les fêtes de famille ont disparu.” A quelques jours de Noël, les mots de Christian Roze prennent toute leur dimension. Depuis “trois ans et dix mois”, ce père de famille pleure son fils Jérémy, étudiant en pharmacie mort poignardé lors d’une tentative de vol non loin de son domicile, dans le quartier Saint-Michel, la nuit du 26 au 27 février 2011. […]

Durant le procès, les deux co-accusés seront également jugés pour trois autres agressions (vols de téléphones portables et de portefeuilles) ayant eu lieu la veille et le lendemain de la mort de Jérémy Roze. […]

metronews

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