Christian Combaz souligne l’impatience et l’amertume qui agitent une partie de l’opinion après 24 heures de circonlocutions en pleine vague d’attaques à Joué-lès-Tours et Dijon, aux cris d’Allah Akhbar.
Il y a des jours d’inquiétude et de colère, par exemple les 20 et 21 décembre après deux exactions commises au nom d’Allah – où les Français se demandent s’ils portent les mêmes lunettes que leurs médias. A 18 heures, Samedi, le Figaro fait paraître un bandeau noir et rouge signalant un attentat islamiste dans un commissariat. Les agents de police blessés ont subi l’agression au couteau d’un homme qui profère le cri de guerre « Allah Akhbar ».
Vu la consigne lancée il y a quelques mois par les forces déchaînées en Irak qui prescrivaient de tuer des mécréants où qu’ils se trouvent, une telle mollesse étourdie dans l’interprétation des faits laisse non seulement une impression de grande perplexité mais un violent sentiment d’amertume dans la population.