L’opération de rapatriement des migrants Nigériens, décidée communément par l’Algérie et le Niger, a tourné au vinaigre à Oran.
Une descente policière a ciblé les quartiers susceptibles d’abriter cette catégorie de population. Mais les commanditaires de l’opération nocturne n’ont pas fait de distinguo entre les migrants Nigériens et le reste de la communauté subsaharienne qui habite à Oran.
La police a procédé à leur embarquement sans tenir compte de leur nationalité. Ils sont allés les chercher dans les hôtels où ils ont l’habitude de passer la nuit.
« Beaucoup de migrants subsahariens qui habitent à Oran ont perdu tous leurs biens, car quand ils ont été emmenés, leur maisons étant restés ouvertes, des voyous n’ont pas hésités à les piller », explique un des représentants de la communauté subsaharienne à Oran.
Beaucoup, via les réseaux sociaux, ont dénoncé « un délit de faciès » dont ont été victimes ces émigrés, et ont même parlé de «rafle».
«Tous les migrants qui ont été placés dans ce centre ne sont pas des sans-papiers, il y en a même un qui est étudiant à l’université de Belgaïd » s’indigne un citoyen.
Hormis ceux du Niger, qui devront être rapatriés, les autres migrants ont été relâchés au fur et à mesure.
Merci à ranelagh