Fdesouche

Des clandestins campent sur les bords du Doubs, notamment aux alentours du quai de Strasbourg à Besançon. Ils viennent en majeure partie du Kosovo pour demander l’asile politique à la France. Il y a aussi des Africains, qui viennent du Soudan ou de la Libye.

Certains sont ensuite hébergés chez des proches ou des cousins qui sont arrivés dans la capitale comtoise quelques mois en arrière. Ces derniers bénéficient d’un logement et d’un statut de réfugié.

«On commence sérieusement à être dépassés», constate amèrement Ludovic, l’un des responsables des lieux. « Ils sont plus de 200 à l’heure actuelle. Pour les repas, nous sommes obligés de refuser du monde, car il n’y a pas assez pour tous. Les autres centres de jour sont complets, sans parler des hébergements de nuit. Comme nous sommes les seuls à accepter les chiens et que nous avons un public habituel un peu difficile, nous refusons les enfants. C’est très dur. Mais nous devons respecter des règles de sécurité. On pourrait nous objecter qu’on peut faire plus. C’est sûr. Mais les conditions d’accueil se détérioreraient en même temps.»

Désormais, les familles avec des enfants âgés de moins de 10 ans sont prioritaires pour l’hébergement d’urgence.

Source

Merci à Mielrubis

Fdesouche sur les réseaux sociaux