Tribune libre de Paysan Savoyard –
Conséquence de l’invasion migratoire en cours, la question du racisme, omniprésente dans le débat public, est devenue un élément de structuration de la politique française. Gauche et droite se retrouvent en plein accord pour dénoncer « l’extrême droite », accusée d’être raciste voire fasciste ou nazie : cette unanimité antiraciste fonde la volonté de lui faire barrage en érigeant un « front républicain ».
Le droit des peuples à rester eux-mêmes
Nous voulons ici montrer que les accusations de racisme adressées à ceux qui s’inquiètent de l’ampleur et des conséquences de l’invasion migratoire en cours sont mensongères. Vouloir l’arrêt de l’immigration et le départ des étrangers n’a rien de raciste. Désirer rester majoritaire dans son propre pays n’est pas non plus du racisme.
Affirmer, comme nous le faisons, que le territoire de l’Europe appartient aux peuples de race blanche ce n’est toujours pas du racisme. Vouloir rester entre soi et maîtres chez soi ce n’est pas du racisme.
• Qu’est ce que le racisme
Il nous semble que le racisme est constitué de deux éléments. Le plus souvent le racisme consiste à penser que certaines races sont inférieures à d’autres. Corollairement, le raciste considère généralement que la race à laquelle il appartient fait partie des races supérieures, sinon supérieures à toutes les autres du moins à certaines d’entre elles.
Cette croyance en une hiérarchie des races peut s’accompagner d’un second élément : la volonté d’entrer en conflit avec les autres races, soit dans le but de les dominer, soit par hostilité envers elles, soit même avec le désir de les exterminer.
Il faut noter que les deux composantes du racisme ne sont pas nécessairement présentes conjointement. Le racisme peut ne comprendre en effet que le premier élément : certains racistes peuvent croire à la hiérarchie des races sans pour autant éprouver d’hostilité envers d’autres races que la leur, ni de volonté de domination.
Inversement on peut vouloir entrer en conflit avec les autres races ou même tenter de les exterminer sans forcément les considérer comme inférieures. Au contraire la volonté belliqueuse peut être motivée par la crainte éprouvée envers la race ennemie.
Apportons cette dernière nuance. Toute volonté belliqueuse n’est pas raciste. Lorsque la volonté de domination découle d’objectifs territoriaux ou économiques sans que la race des adversaires entre en ligne en compte, elle ne peut être considérée comme du racisme.
• Le racisme est un phénomène universel et de toutes les époques
Le racisme est un sentiment qui a sans aucun doute toujours existé. De nombreux peuples et civilisations, la plupart peut-être, se sont montrés racistes. Ils se sont considérés comme supérieurs aux autres et ont cherché à les dominer, à les réduire en esclavage, voire à les éliminer.
Les Grecs par exemple, se combattaient mutuellement mais ils n’en avaient pas moins le sentiment d’appartenir à un même peuple. Ils se considéraient en revanche comme supérieurs aux races barbares et les réduisaient en esclavage. Les Arabes ont toujours considéré les Africains comme leurs inférieurs. Ils ont pendant des siècles réduit des populations africaines en esclavage.
Les Espagnols ont considéré les civilisations sud américaines comme barbares et ils les ont éliminées. Les colons d’Amérique du nord ont éliminé les peuples indigènes, considérés comme des sauvages.
La civilisation occidentale a organisé la traite négrière, avec l’appui de peuples africains, qui vendaient leurs ennemis comme esclaves. Les occidentaux ont mené des politiques de colonisation motivées notamment, dans le cas de la France en particulier, par le sentiment que les valeurs supérieures de la civilisation européenne (les Lumières) devaient être diffusées dans le monde entier.
Il y a moins d’un siècle, les nazis ont mené une politique de conquête au nom de la hiérarchie des races, en considérant que le « peuple aryen » appartenait à la race supérieure et avait le droit d’accroître son espace vital. En outre ils ont cherché à débarrasser leur territoire des races qu’ils jugeaient inférieures ou nuisibles, par les déportations ou le massacre.
Les crimes nazis sont considérés comme ayant constitué un sommet de la barbarie. Ce sentiment s’est imposé dans l’esprit des occidentaux en raison du fait que le nazisme était apparu au sein même de la société européenne. L’ampleur prise par la seconde guerre mondiale qu’ils ont déclenchée a également conduit à considérer que les projets criminels nazis n’avaient pas de précédent. Pourtant le racisme et le bellicisme des nazis ne constituent pas des exceptions à l’échelle historique : raciste et belliqueux, Hitler n’était sans doute pas différent de ce qu’ont pu être dans l’histoire de nombreux autres chefs de guerre.
Ayant toujours existé, le racisme est aujourd’hui bien présent partout dans le monde, sous des formes diverses.
L’esclavage existe dans plusieurs régions du monde : dans plusieurs pays arabes par exemple, des Africains sont esclaves.
Certains peuples cultivent à l’égard des autres un sentiment de supériorité : de nombreux observateurs indiquent que c’est par exemple le cas des Chinois.
Dans les pays où coexistent plusieurs peuples ou races, la cohabitation est souvent difficile et donne lieu au racisme, aux tentatives de regroupement et aux épurations ethniques. En Afrique par exemple de nombreux pays sont confrontés aux conflits inter ethniques. En Europe la fin de l’Union soviétique a donné lieu à des partitions sur des bases ethniques et culturelles, amiables (dans le cas de la Tchécoslovaquie), ou violentes (dans le cas de la Yougoslavie).
Dans les sociétés métissées elles mêmes, les races se sont mélangées mais le métissage n’a pas abouti à faire disparaître le racisme. C’est ainsi qu’aux Antilles par exemple règne une obsession raciale, qui conduit à scruter le degré de métissage de chacun et à distinguer nègres-blancs, mulâtres et autres quarterons.
• Le racisme doit être condamné, notamment parce qu’il contribue à provoquer la guerre
Le racisme tout d’abord est contraire aux conceptions chrétiennes telles qu’on les reçoit aujourd’hui, qui constituent l’une des bases principales de la civilisation européenne : elles affirment l’égalité fondamentale de tous les êtres humains. Le racisme est contraire également aux conceptions modernes, qui se sont imposées en Europe depuis deux cents ans et qui postulent elles aussi l’égalité du genre humain. Le racisme doit donc être condamné parce qu’il est contraire aux valeurs de la civilisation européenne.
Le racisme doit être condamné en second lieu parce qu’il constitue un facteur de guerre. Certes la guerre n’a nul besoin du racisme pour exister : quand bien même le racisme disparaîtrait, la guerre serait, elle, toujours bien présente et il ne manquerait pas de motif pour la déclencher ou l’alimenter. Il reste que le racisme contribue sans aucun doute au déclenchement de conflits.
Pour notre part nous l’affirmons nettement : nous condamnons le racisme et nous souhaiterions, sans trop y croire, que l’humanité puisse un jour en être débarrassée.
• Les races existent : le constater n’est pas du racisme
Il existe une demi douzaine de races : les races jaune, indienne, africaine, sémitique, caucasienne. La race caucasienne (ou race « blanche ») est la race des occidentaux.
Les races sont elles mêmes constituées d’ethnies. Par exemple l’Afrique compte près de deux mille ethnies. En Chine, l’ethnie Han représente 90 % de la population. La race caucasienne comprend elle aussi des ethnies (le type ethnique scandinave par exemple est nettement différent du type slave ou du type méditerranéen).
La question de l’origine de ces races fait l’objet d’un débat entre scientifiques.
Les anthropologues considèrent que l’espèce humaine (Homo) est apparue en Afrique, il y a 2,5 millions d’années (Homo habilis). Elle s’est répandue en Asie et en Europe à partir de 1,8 millions (Homo erectus). L’homme moderne (Homo sapiens) est apparu lui il y a 100 000 ans.
Selon une partie des scientifiques, Homo sapiens est apparu en Afrique et s’est ensuite répandu en Asie et Europe, comme l’avait fait avant lui Homo Erectus. Selon cette thèse, Sapiens a évincé et remplacé sur les différents continents qu’il a conquis les espèces qui préexistaient (telles que Néanderthal en Europe). Les tenants de cette première thèse (dite « monogénique ») en déduisent que les races n’existent pas puisque tous les hommes vivant aujourd’hui ont une origine commune.
D’autres anthropologues considèrent qu’Homo erectus a évolué là où il était, pour donner naissance progressivement à différentes races d’Homo sapiens. Par exemple l’Homo sapiens asiatique serait issu de l’Erectus asiatique. Cette seconde thèse précise que les différentes évolutions locales d’Erectus ont pu se déplacer et se métisser. En Europe par exemple une espèce apparue au Proche orient se serait répandue en Europe en se mêlant à Néanderthal pour donner naissance à l’Homo sapiens européen.
Pour ce qui nous concerne (mais il ne s’agit là que d’un point de vue de profane) cette seconde hypothèse, dite « plurigénique », nous paraît la plus probable et conforme à la logique.
Donnons ces précisions de vocabulaire : le « genre » humain, appelé « Homo », qui appartient au groupe des primates, se subdivise en plusieurs espèces (Habilis, Erectus, Néanderthal, Sapiens…). Seule l’espèce Homo sapiens subsiste, toutes les autres ayant disparu. L’espèce Homo sapiens comprend elles mêmes différentes races. Toutes les races existantes sont interfécondes : elles appartiennent donc toutes bien à la même espèce.
L’existence des races est prouvée de deux manières. Il existe tout d’abord entre les races des différences morphologiques substantielles (qui ne se limitent pas à la couleur de peau). Au delà des différences morphologiques, la génétique confirme l’existence des différences entre races. Par exemple les races noires sont sujettes à certaines maladies génétiques, telles que la drépanocytose.
De même des études récentes ont montré que les Homo sapiens européens et asiatiques d’une part et africains d’autre part ne disposent pas du même patrimoine génétique. Les premiers partagent une partie de leur patrimoine avec l’homme de Néanderthal, espèce eurasiatique aujourd’hui disparue : ces études prouvent qu’un brassage s’est produit entre les deux espèces. L’homme africain en revanche, qui n’a pas coexisté avec Néanderthal, ne présente pas cette caractéristique.
Une grande partie des intellectuels et des membres de la classe dirigeante affirment que les races n’existent pas. L’existence de cette thèse « anti-raciale » est une conséquence de la catastrophe qu’a représentée la seconde guerre mondiale. Le nazisme fauteur de la guerre ayant constitué une doctrine raciste, les négateurs de l’existence des races souhaitent conjurer les risques qu’une nouvelle doctrine raciste puisse de nouveau apparaître. Afin de s’éloigner le plus radicalement possible du nazisme, ils affirment que les races n’existent pas.
Ce raisonnement, dicté à n’en pas douter par de bonnes intentions, suscite la sympathie. Il est pourtant erroné parce qu’il confond deux choses : le racisme d’une part, qui est un sentiment, une opinion, un comportement, et la constatation de l’existence des races, d’autre part, qui relève, elle, du champ de l’observation scientifique. Comme nous le disons plus haut, constater que les races existent n’est pas du racisme. Le racisme mérite d’être condamné : cela n’autorise pas à nier l’existence des races.
Il est aisé de montrer que les arguments de ceux qui nient l’existence des races ne tiennent pas. Les « anti-raciaux » contestent d’abord les termes du vocabulaire qui s’applique aux populations. Ils parlent ainsi de « race humaine ». Or nous avons vu plus haut que cette terminologie ne correspond pas à la réalité scientifique. Le terme idoine est celui de « genre humain ». Ce genre ne comprend plus désormais qu’une seule « espèce » (sapiens), à laquelle appartiennent toutes les « races ».
Les adversaires du concept de races affirment ensuite qu’il existe seulement entre les groupes humains des différences de couleur de peau, dues selon eux à la variété des climats. Cette présentation des choses est manifestement fausse : les différences morphologiques qui existent entre les races vont bien au delà de la couleur de peau (par exemple la taille moyenne varie fortement d’une race à l’autre).
Les négateurs de l’existence des races affirment enfin qu’il n’y pas de différences génétiques entre races. Ils affirment que la variabilité génétique entre deux individus d’une même race peut être plus importante que celle qui existe entre deux individus de races différentes. Par exemple il peut y avoir, disent ils, entre deux individus scandinaves une différence génétique plus importante qu’entre chacun d’eux et un individu africain pris au hasard.
Il s’agit là d’une contre vérité manifeste. La situation qu’ils décrivent correspond en effet à de très rares exceptions dues à des brassages de populations. Dans la très grande généralité des cas la réalité est à l’inverse de ce qu’ils affirment : les différences génétiques entre deux individus de races différentes sont nettement plus importantes qu’entre deux individus de même race.
• Vouloir rester entre gens de la même race est naturel : ce n’est pas du racisme
Qu’on le regrette ou non, les races sont un facteur important de distinction entre les individus. La plupart des gens préfèrent ainsi fréquenter les personnes de leur race et cohabiter avec elles. Ils préfèrent à l’inverse se tenir éloignés des personnes des autres races et ont tendance à les craindre. C’est là un comportement humain, général et universel. Ce n’est pas du racisme.
Est-il possible de se débarrasser de cette tendance à la préférence raciale ? Nous ne le pensons pas. Prétendre modeler un homme nouveau, indifférent à la donnée raciale, un homme a-raciste, nous paraît constituer une vue de l’esprit, contraire à la nature humaine. La préférence raciale est naturelle.
Elle est aussi naturelle par exemple que la tendance qu’ont la plupart des gens à fréquenter des personnes de leur âge ou à être plus à l’aise dans les relations quotidiennes avec des personnes du même milieu social. Tout cela constitue la condition humaine. Vouloir s’en abstraire est abstrait, artificiel, non humain, idéologique.
Non seulement la disparition des races n’est pas possible, mais on ne voit pourquoi elle serait souhaitable. Elle se traduirait en effet par définition par une perte de diversité. Faire disparaître la diversité raciale dans un métissage général constituerait une uniformisation par définition appauvrissante. De plus la diversité des races s’accompagne d’une diversité des cultures : la disparition de cette diversité (linguistique, vestimentaire, gastronomique, architecturale…), au profit d’une culture universelle appauvrie et artificielle, serait une conséquence sans doute inévitable de la disparition des races.
Sur ce point profitons-en pour signaler les contradictions dans lesquelles se trouvent les partisans de l’immigration et les “anti-raciaux”. Ils sont généralement les premiers à dénoncer la mondialisation de la culture Mac Do ; à souhaiter d’un point de vue écologique, le respect de la bio diversité ; à réclamer sur le plan international le respect de l’identité du Tibet ou du mode de vie des peuplades primitives. Où est la cohérence avec leur volonté de fabriquer par ailleurs, dans le nivellement général, un homme universel standard et métissé ? Les immigrationnistes sont favorables à l’immigration au nom de la diversité ; ils sont favorables en même temps au métissage, synonyme de disparition de la diversité. Quelle cohérence là encore ?
La donnée raciale, constitutive de la nature humaine, est irréductiblement essentielle. Il en découle ces trois affirmations fondamentales Décider d’accepter ou de refuser l’entrée d’immigrés sur son sol relève du droit naturel et légitime de chaque peuple. Ce n’est pas du racisme.
Vouloir faire en sorte de rester maître chez soi, souhaiter que la race et le peuple auxquels on appartient restent maîtres chez eux ou à tout le moins majoritaires dans leur propre pays est naturel et légitime. Ce n’est pas du racisme.
Vouloir arrêter l’immigration et souhaiter renvoyer les immigrés dès lors que leur présence trop nombreuse menace le droit du peuple autochtone de rester majoritaire et maître chez lui est naturel. Ce n’est pas du racisme
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Le métissage général est-il désirable, au nom des conceptions universalistes ? Est-il souhaitable que les races disparaissent, pour fonder une humanité réconciliée ? Nous ne partageons pas, pour ce qui nous concerne, ces perspectives qui nous paraissent constituer des utopies aussi irréelles que dangereuses.
Un point est à souligner. Ces questions à dimension philosophique revêtent cette caractéristique remarquable : à la surface de la planète, les Blancs sont les seuls à se les poser. Aucun autre peuple, ni les Asiatiques, ni les Arabes, ni les Africains, ne souhaite se métisser. Aucune autre race ne voit sa disparition comme une perspective acceptable.
Les Blancs sont aujourd’hui les moins nombreux ; ils sont les moins prolifiques ; et ils sont les seuls à désirer le métissage et la disparition des races : ils sont en fait les seuls à accepter de disparaître.
Résumons d’un mot. L’antiracisme sert à désigner de façon codée une perspective et un projet : la disparition programmée des Blancs.