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Sofia a décidé de prolonger de 130 kilomètres le “mur” anti-migrants, érigé le long de sa frontière avec la Turquie. Cette clôture de séparation a pour but de stopper l’afflux de réfugiés, principalement syriens, fuyant la guerre civile.

Le 17 juillet dernier, le ministre bulgare de la Défense, Anguel Naydenov, s’était montré embarrassé. “Je ne suis pas fier de cette clôture”, avait-il déclaré aux médias. Naydenov parlait alors de ce mur de barbelés de trois mètres de haut, construit le long d’une partie de la frontière avec la Turquie, à l’été 2014.

Le but : stopper l’afflux d’immigrés clandestins, pour la plupart des Syriens fuyant les combats dans leur pays.

Les autorités peuvent se targuer d’avoir réussi leur projet : depuis la mise en place de ce “mur de séparation” de 30 kilomètres, érigé dans la zone du mont de Strandja (région d’Elhovo, sud-ouest) par “où passent environ 85 %” des migrants, selon le gouvernement bulgare, l’afflux a quasiment stoppé.

Cinq mois plus tard pourtant, le 30 décembre 2014, la Bulgarie annonce son intention de prolonger cette clôture de 130 kilomètres, sur les 275 que constitue la frontière entre les deux pays. “La clôture, à première vue, n’est pas un symbole positif, mais elle vise la sécurité [de] la Bulgarie et [de] la Turquie”, a déclaré la vice-Première ministre Meglena Kouneva en guise d’explication. […]

France 24

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