Fêtée le 3 janvier, Sainte Geneviève (née à Nanterre en 423; décédée à Paris en 502 ou en 512 selon certaines sources), patronne de Paris. Dès son plus jeune âge, elle décida de consacrer sa vie à la dévotion religieuse. En 451, elle arrête l’invasion des Huns conduits par Attila et ses prière auraient sauvé la ville de Paris.
Enfin, selon la tradition, elle fut avec Saint Rémi, évêque de Reims, l’un des artisans actifs de la conversion de Clovis et de son baptême en 496. Elle demanda au roi des Francs de construire une basilique consacrée à saint Paul et à saint Pierre sur la montagne qui porte aujourd’hui son nom.
Clovis y sera enterré en 511. Sainte Geneviève le rejoindra l’année suivante, à l’âge de 90 ans, déjà une légende de son vivant et désormais invoquée chaque fois que Paris et la France seront en danger. Clotilde, épouse de Clovis, sera enterrée à ses côtés en 545.
Le 8 novembre 1793, la châsse de la sainte fut transportée à la Monnaie, et le Conseil Général de Paris, décida de brûler la nuit même, en place de Grève, le reliquaire ainsi que les reliques de la sainte qui s’y trouvaient. La châsse qui se trouve en l’église Saint-Étienne-du-Mont est assez récente et ne contient que les quelques reliques qui furent épargnées par la révolution.
Louis XV érigea une église à sa mémoire en 1764, qui fut transformée durant la Révolution (en 1793) en bâtiment républicain et devint le Panthéon.
Patronne des gendarmes
L’ensemble de l’Armée a deux grands patrons: sainte Jeanne d’Arc (fêtée le 12 mai) et saint Louis (25 août), tandis que les différents corps de troupes honorent chacun un saint patron particulier.
C’est le 18 mai 1962 que la Pape Jean XXIII attribue à la gendarmerie nationale comme sainte patronne Sainte Geneviève, gardienne de Paris, qui défendit la cité contre les Huns et sut maintenir l’ordre à l’intérieur de la capitale.