Grandeur et décadence de Charles Ponzi, l’inventeur de la première escroquerie financière moderne, qui inspira Bernard Madoff. Pour transposer la pièce de David Lescot à l’écran, Dante Desarthe a fait le pari d’inscrire ses comédiens sur des images d’archives de la première moitié du XXe siècle. Une superbe épopée en noir et blanc, où s’ébauche le capitalisme sauvage à venir.
Rio de Janeiro, 1941. Un homme alité raconte sa destinée tumultueuse à un journaliste américain. Au début du siècle, Carlo Ponzi, rebaptisé Charles, débarque aux États-Unis sans un sou en poche. Dix-sept ans plus tard, établi à Boston et marié à la charmante Rose, elle-même issue d’une famille d’immigrés italiens, il se lance dans le commerce de coupons-réponse internationaux et fait fortune en garantissant des taux d’intérêt astronomiques. Sa combine : rémunérer ses clients grâce aux investissements des nouveaux entrants. Les dollars pleuvent, jusqu’à ce que le pot aux roses soit découvert.
Partie 1/2 :
Partie 2/2 :
Réalisé par Dante Desarthe (France 2013)
(Merci à NOP et à Marc)