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François Hollande était l’invité de France Inter ce matin. Extraits de son interview.

Le président François Hollande a estimé aujourd’hui qu’il y avait en France une crise identitaire “grave” et “depuis longtemps”. (…) “Elle pèse lourdement car l’environnement est menaçant. Il faut donc avoir les nerfs solides, la pensée ferme et une forme de conviction républicaine”, a développé le chef de l’Etat sur France Inter.

Et de souligner aussitôt: “Ce n’est pas un débat nouveau, il a toujours existé. Il est aigu et se place dans un certain contexte.

“Je suis à mi-mandat (…), je me préoccupe essentiellement des Français”.

Le locataire de l’Elysée a opéré une dichotomie : d’un côté, “il y a toujours eu dans notre vieux et grand pays ceux qui pensaient que c’en était fini du destin national, que c’était terminé” (…). De l’autre, “il y a ceux, plus nombreux heureusement, qui dans toutes les périodes de l’Histoire ont considéré que la France devait avancer, elle devait tenir bon, elle avait des valeurs, des principes, et quand elle vivait des menaces, quand elle rencontrait des ennemis, et il y en a, elle devait les affronter, pas avec les armes de la peur mais avec les armes de la force républicaine.

M. Hollande a concédé qu’il y avait “des raisons de voir des menaces graves dans notre pays, autour de notre pays“, citant les “menaces terroristes” : “On démantèle tous les jours des menaces terroristes, on empêche des attentats. ” “Ca entraîne des peurs, on peut les entendre, on peut les voir“, a-t-il dit, faisant aussi référence aux “faits divers extrêmement graves” dans la période de Noël.

Le Figaro

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