Addendum du 05/01/15 : un feu allumé dans un camion par un clandestin pour se réchauffer
[…] Certains immigrants afghans auraient allumé un réchaud dans un camion du Norman Atlantic pour se réchauffer la nuit maudite du 28 Décembre : c’est ainsi qu’un clandestin décrit à la presse grecque les instants peu avant la tragédie du ferry de la compagnie Anek Lines. La présence de clandestins à bord n’avait pas encore été confirmée ni par le personnel à bord ni par les premiers sauveteurs sur place. […]Il Fatto Quotidiano (Traduction FDesouche)
Merci à cerisecerise69
Addendum : Les autorités italiennes et grecques sont toujours à la recherche de disparus après le bilan donné hier soir. L’inquiétude grandit puisqu’il manquerait plus de 40 personnes. La liste des passagers est comparée avec celle des rescapés, mais la présence de clandestins est déjà évoquée.
Le parquet de Bari (Sud-Est de l’Italie), l’une des deux villes à avoir accueilli les naufragés du Norman Atlantic, a ouvert une enquête pour naufrage et homicides involontaires, après l’incendie qui s’est déclaré à bord du ferry dimanche 28 décembre. On dénombre officiellement dix victimes ce lundi soir, mais les médias évoquent aussi des dizaines de disparus. 427 passagers ont été sauvés.
En outre, d’après plusieurs témoins, l’alarme aurait été lancée en retard, lorsque les cabines étaient déjà envahies de fumée. Et l’organisation des premiers secours à bord aurait été très chaotique. Des hommes auraient même frappé des femmes pour être secourus avant elles, soutient la soprano grecque Dimitra Theodossiou qui se trouvait parmi les passagers. Selon les premiers témoignages rapportés par les médias italiens, l’équipage n’était pas entraîné pour une évacuation et il était impossible de mettre les chaloupes à la mer. « Une seule a pu être mise à l’eau », a raconté un témoin non identifié interrogé par une chaîne de télévision italienne. RFI
Son interview dans la presse italienne est plus explicite :
“Il y avait des hommes, irakiens, turcs, pakistanais qui étaient sur le navire et qui avaient été mis en bas pour permettre aux secours de donner la priorité aux enfants, aux personnes âgées et aux femmes, mais eux ont grimpé et ils tapaient.” firenze.repubblica.it
Sur RFI : Des hommes auraient même frappé des femmes pour être secourus avant elles, soutient la soprano grecque Dimitra Theodossiou qui se trouvait parmi les passagers.