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Damour était un village du Sud Liban de 25.OOO habitants, placé sur la route menant de Sidon à Beyrout. C’était un gros bourg, disposant de 5 églises, 3 chapelles, 7 écoles, publiques et privées, et un hôpital publique où les musulmans des villages voisins étaient soignés côte à côte avec des Chrétiens sur les fonds publiques mêmes de la petite ville. De l’autre côté de la route, la mer. C’est, aujourd’hui, un nom oublié des consciences occidentales. Le ministère du tourisme du sud Liban cherche vainement à chanter la gloire de son paysage. Personne ne visite Oradour-sur-Glane pour son paysage. Damour non plus

Le 9 janvier 1976, trois jours après l’Épiphanie, le prêtre de Damour, le Père Mansour Labaky (l’un des rares survivants, qui pu s’enfuir dans un petit bateau) procédait à une coutume maronite consistant à bénir les maisons avec de l’eau bénite. Alors qu’il se tenait debout devant une maison bordant la petite ville du côté du village arabe de Harat Na’ami, une balle siffla à son oreille et entra dans le mur. Une rafale de mitraillette la suivit.

L’attaque eut lieu depuis la montagne. Ce fut une apocalypse. Ils arrivaient, des milliers et des milliers, criant « Allahou Akbar ! Attaquons les pour les Arabes, offrons un holocauste à Mahomet » Et ils massacraient toutes les personnes qu’ils trouvaient sur leur passage, hommes, femmes, et enfants. »

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(Merci à T.)

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