La police enquête sur un éventuel lien entre Amedy Coulibaly et l’agression d’un joggeur grièvement blessé mercredi soir à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), a-t-on appris samedi de sources proches de l’enquête. Un homme âgé de 32 ans a été blessé par balle mercredi vers 20 h 30 alors qu’il faisait son jogging sur la promenade de la coulée verte dans cette commune des Hauts-de-Seine. Il a été touché à une jambe et dans le dos par plusieurs tirs d’arme automatique. Vendredi, son pronostic vital était engagé.
“Les policiers étudient la piste d’un lien entre cette agression et Amedy Coulibaly”, selon une source proche de l’enquête. Le preneur d’otages du supermarché casher de la porte de Vincennes “habitait dans cette même commune de Fontenay-aux-Roses et l’agression au eu lieu le jour de l’attentat de Charlie Hebdo”, a expliqué une autre source. […]
Article du 8 janvier 2015 à 21 h 31 min
Un homme a été blessé par balles ce soir alors qu’il faisait son jogging à Fontenay-aux-Roses, dans les Hauts-de-Seine, et son agresseur est toujours recherché, rapporte aujourd’hui une source policière.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le joggeur, âgé de 32 ans, a été touché à une jambe et dans le dos par des tirs d’arme automatique, alors qu’il courait vers 20H30 sur la promenade de la Coulée verte.
Le blessé a été hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger. Son agresseur a pris la fuite à pieds et était toujours recherché jeudi soir, a ajouté la source. Les enquêteurs ne font “à ce jour aucun lien” avec la fusillade survenue jeudi matin à Montrouge, non loin de là, dans laquelle une policière municipale est décédée, a-t-elle précisé. La police judiciaire des Hauts-de-Seine est saisie de l’enquête.
Vers 20 h 30, il a croisé un homme qui l’a poursuivi avant de lui tirer dessus à trois reprises. Les projectiles, des balles de 9 mm, l’ont atteint à deux reprises à une jambe et une troisième fois en haut du dos. Malgré les balles reçues, la victime a pu atteindre un pavillon voisin situé à quelques dizaines de mètres. Son occupante a appelé la police.
Quand les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers sont arrivés sur place, l’homme était toujours conscient. Il a pu indiquer que son agresseur a tiré à l’arme de poing, qu’il était vêtu d’une doudoune noire à col de fourrure, rabattu sur la capuche. L’homme l’aurait agressé sans raison apparente et a pris la fuite en direction de Sceaux.