“Voir secrètement le corps nu de la femme que l’on veut épouser est licite“. La vidéo de la fatwa émise par un imam égyptien salafiste Oussama Al-Kossi remonte à loin mais vient d’être postée sur YouTube et elle fait fureur.
Al-Kossi expliquait que pour peu que “l’intention” ou “al-niya” d’épouser la femme existe, cela autorise à essayer de chercher à voir secrètement son corps nu pendant son bain par exemple.
“Si tu es sincère et que tu veux l’épouser et que tu as su te cacher pour voir ce qu’elle ne veut pas te montrer, c’est licite. Un compagnon du prophète l’a fait”,
dit-il dans la vidéo, ” et a affirmé que le messager l’a autorisé”.
L’imam a affirmé qu’il avait déjà renié sa “fatwa des femmes dans leur bain” et donne une tournure politique à l’affaire.[…]
Des fatwas sexuelles plutôt étranges venant des salafistes ne manquent pas.
En 2007, un cheikh en charge de la section des hadiths à al Azhar avait fait grand bruit avec
une fatwa sur “l’allaitement de l’adulte”.
La Fatwa prétendait résoudre le “problème” de l’isolement entre un homme et une femme dans un lieu du travail, la “tradition” laissant entendre le diable est le troisième étant toujours là pour inciter au “mal”.
Selon le docteur, il suffirait que la femme donne le sein trois fois à son collègue pour qu’il devienne semblable à son fils et rend sans conséquence le fait de s’isoler avec lui.
Al-Azhar a suspendu l’auteur de la Fatwa mais celle-ci a continué son “chemin” car
un conseiller au ministère de la justice saoudien, cheikh Abdelhamid Al-Kaibane l’a approuvée.
Des opposants saoudiens ont affirmé que le chauffeur d’al-Kaibane avait plaisanté avec lui en lui demandant de lui permettre de téter son épouse. Le cheikh saoudien n’aurait guère apprécié l’humour et l’aurait frappé.
Une autre fatwa émanant des cheikhs saoudiens Othmane El-Khamos et Saad El Ghamidi
interdit aux femmes de s’approcher des ordinateurs et de se connecter à Internet “sans la présence d’un mâle de la famille qui connait “l’immoralité de la femme et sa ruse“.
Des fatwas folles… qui finissent par donner un califat délirant entre la Syrie et l’Irak.