“Charlie Hebdo vit et vivra”, a lancé mercredi le président François Hollande en inaugurant la Philharmonie de Paris. “Charlie Hebdo était menacé depuis longtemps faute de lecteurs; aujourd’hui il revit”, a ajouté le chef de l’État, soulignant que le numéro confectionné par les journalistes survivants, tiré mercredi à trois millions d’exemplaires, s’arrachait partout en France.
“Il paraît qu’il en manque. Il paraît même qu’il y a des manifestations pour avoir son numéro de Charlie Hebdo, que des marchands se sont organisés pour essayer de spéculer, y compris sur Charlie Hebdo”, a-t-il relevé avec une pointe d’humour.
En s’en prenant à Charlie Hebdo, “c’est la culture que les terroristes voulaient atteindre parce qu’elle est insolente, parce qu’elle est irrespectueuse, parce qu’elle est libre, parce qu’elle est humaine. Tout le contraire de l’obscurantisme, du fondamentalisme, du fanatisme”, a-t-il poursuivi. Mais “on peut assassiner des hommes, des femmes, on ne tue jamais leurs idées, au contraire”, a lancé M. Hollande.