Le nombre de nouveaux titres de séjour a progressé de 1,9 % à 207 870, une hausse due aux motifs économiques (+ 9,7 %), même si c’est un flux migratoire faible en France, et aux motifs humanitaires (+ 16,8 % à 20 000 environ).
L’admission pour motif familial, même si elle reste en tête des attributions, s’est un peu tassée (- 0,9 % à 92 365), tandis que les titres aux étudiants ont fléchi de 0,7 % (à 62 200). En ce qui concerne l’acquisition de la nationalité française, les flux ont été en hausse de 10,9 % l’an dernier, avec 77 335 nouveaux Français. L’acquisition par décret, qui relève le plus du pouvoir discrétionnaire, a augmenté de 10,3 %, mais ces naturalisations avaient été quasiment divisées par deux entre 2010 et 2012. L’acquisition par mariage a progressé de 12,6 %. Les expulsions ont pour leur part augmenté de 7,7 % l’an dernier, 15 161 étrangers en situation irrégulière étant éloignés du territoire.
La hausse a atteint 40 % pour les ressortissants de pays hors UE (soit 6 515 personnes), notamment l’Albanie, le Kosovo et les pays du Maghreb. Les demandes d’asile ont baissé de 2,6 %, ce qui marque la première diminution depuis 2007. La France a reçu 64 536 demandes au total et 14 564 personnes ont obtenu une réponse positive, soit une hausse de 27,4 %…