« Et qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse que la France s’islamise ? ». Propos tenu en 1989 par Lionel Jospin, ministre de l’Education nationale, au lendemain de la première affaire de foulard islamique dans un collège, affaire menée de bout en bout par une association islamiste…
En savoir plus : L’Observatoire de l’islamisation
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Complément 1 : François Hollande en Tunisie, février 2014 : «L’islam est compatible avec la démocratie»
Devant l’Assemblée nationale tunisienne, le président français a salué «un texte majeur» qui «fait honneur à votre révolution et peut servir d’exemple à d’autres pays». Une preuve, selon lui, que «l’islam est compatible avec la démocratie». Le Parisien
Complément 2 (en contradiction directe avec le premier)
Pour la Cour Européenne des Droits de l’Homme, la charia est l’antithèse de la démocratie.
En 2001, dans un jugement concernant un parti islamique turc, la CEDH tranchait et déclarait au sujet de l’islam et de la charia :
- Il est difficile à la fois de se déclarer respectueux de la démocratie et des droits de l’homme et de soutenir un régime fondé sur la Charia.
- Lui sont étrangers des principes tels que le pluralisme dans la participation politique ou l’évolution incessante des libertés publiques.
- Les références explicites à l’instauration de la Charia sont difficilement compatibles avec les principes fondamentaux de la démocratie.
- [La charia tend à supprimer] le rôle de l’État en tant que garant des droits et libertés individuels et obligerait les individus à obéir à des règles statiques de droit imposées par la religion concernée.
- [Elle est] l’antithèse de la démocratie, dans la mesure où elle se fonde sur des valeurs dogmatiques et est le contraire de la suprématie de la raison (…)
-> lire l’arrêt intégral de la CEDH (en anglais) – PDF en français