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Selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale, mercredi 14 janvier, 200 incidents auraient remis en cause l’unité nationale vantée par les médias et véhiculée par une large majorité de la population. En Seine-et-Marne, l’Inspection académique et le rectorat restent silencieux, sans doute par peur de jeter « de l’huile sur le feu. »

Pourtant, les collèges et lycées du département n’ont pas été épargnés par ces « dérapages » qui, s’ils sont très minoritaires, touchent en particulier les établissements situés en Zone urbaine sensible (Zus).

Ainsi, jeudi 8 janvier, le lycée André-Malraux de Montereau aurait été confronté à ce phénomène. « On était dans la cantine pendant la minute de silence, raconte une élève de seconde, et des jeunes de notre âge ont soudainement crié « Allahou Akbar », avant d’éclater de rire. […] Contactée, la proviseur du lycée n’a pas répondu, le sujet étant particulièrement sensible, spécialement dans le quartier populaire de Surville. […]

Un autre professeur d’un lycée Seine-et-Marnais, qui a tenu à garder l’anonymat, s’alarme « surtout de toutes ces théories du complot fumeuses à laquelle beaucoup trop d’élèves adhèrent ». « On entend de tout : complot sioniste, implication de la CIA ou encore négation de ce qu’il s’est passé la semaine dernière, explique-t-il. […]

Ces déviances ne sont pour autant pas récentes. Déjà, lors du 11 septembre 2001, des incidents similaires avaient été déplorés dans certains établissements scolaires. Marie-Paule Duflot, mère de Cécile Duflot et ancienne professeur dans le lycée de Surville, n’oubliera d’ailleurs jamais cette fois où elle a entendu un élève dire, après les attentats sur le World Trade Center : « Ils n’en ont pas tué assez. »

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