Si on ne pardonne pas à ces adolescents qui ont agressé Amélie, on les incite à recommencer. Le processus de répétition mortifère est en route. La justice devrait mettre systématiquement les agresseurs dans une obligation de soins auprès d’un psychologue. Car l’agresseur possède en lui une vulnérabilité qu’il n’arrive pas à mettre en lumière.
Une jeune femme d’une vingtaine d’années se trouve dans une rame du tram, ligne A, à Orléans La Source. Elle sort de sa poche du tabac, quelques feuilles et se roule une cigarette. Parfaitement légale. Ce n’est pas ce que voient quatre adolescents qui, pensant qu’il s’agit d’un joint, lancent à la jeune femme : « Vas-y, fais tourner ! »
Une apostrophe aussi bruyante qu’insistante qui agace la fumeuse : elle leur précise vertement que ce qu’elle s’apprête à fumer ne contient pas de cannabis.
Vexés d’être ainsi rabroués, les quatre jeunes vont d’abord l’insulter avant que l’un d’eux ne se lève pour lui asséner plusieurs coups de poing en plein visage. Sous le regard impassible des voyageurs présents.
Seule une retraitée va, tant bien que mal, tenter de s’interposer. La jeune femme parvient finalement à descendre du tram à hauteur de l’université où la présence de voyageurs met, cette fois, en fuite les agresseurs.
(…) Larep.fr
(Merci au Tocsin)