Marine Le Pen a exprimé vendredi son rejet de “la dissémination” de l’immigration dans les campagnes françaises qui sera, selon elle, le résultat de la “politique de peuplement” voulue par Manuel Valls.
Mme Le Pen a dit son rejet de “la dernière déclaration de Manuel Valls qui évoque avec l’excuse de la lutte contre les ghettos, ce qu’il appelle une +politique de peuplement+”, au cours d’une conférence de presse à Seloncourt (Doubs) lors d’un déplacement pour soutenir l’eurodéputée Sophie Montel. Celle-ci est candidate FN pour la législative partielle des 1er et 8 février visant à trouver un remplaçant à l’Assemblée nationale à Pierre Moscovici, parti à la Commission européenne. “Cette politique du peuplement est en réalité la mise en oeuvre d’une discrimination ethnique, qui visera à décider qui habite où en fonction de l’appartenance à une ethnie, une culture ou une religion”, d’après la patronne du FN. “Ces propos sont profondément antirépublicains, ils ont pour vocation de disséminer une immigration sur l’ensemble du territoire national, peut-être pour que le poids de cette immigration soit le moins visible possible”, met en garde la dirigeante d’extrême droite.
“Nous nous opposons de la manière la plus ferme qui soit à cette politique, déjà mise en oeuvre sur un certain nombre de territoires, par l’intermédiaire de réfugiés installés dans un certain nombre de campagnes françaises, compte tenu de la saturation des centres d’hébergement”, a affirmé Mme Le Pen.
(…) TF1