Sur BFMTV et RMC, Jean-Jacques Bourdin recevait ce jeudi Claude Bartolone.
Le président de l’Assemblée nationale s’est exprimé sur son refus d’assister à la remise du prix d’élu de l’année au maire FN Steeve Briois: “Je me voyais mal partager une coupe de champagne avec le membre d’un parti dont le président d’honneur considère les chambres à gaz comme ‘un point de détail de l’Histoire'”, a expliqué l’élu qui, le matin même, était aux côtés des survivants d’Auschwitz.
“Je ne considère pas que c’est un parti comme les autres”, “hélas il y a des électeurs qui votent pour eux”, a déclaré Claude Bartolone.
Sous l’oeil des caméras la veille :
Le président de Public Sénat, Gilles Leclerc, était chargé de remettre le prix de l’élu de local de l’année du Trombinoscope au maire frontiste Steeve Briois. Après un discours critique, Gilles Leclerc a refusé de remettre le prix de ses mains au lauréat. Ce qui n’a pas du tout plu aux élus FN, qui se sont empressés de le lui faire savoir.(…)
Après son discours, Gilles Leclerc a quitté l’estrade avant que Steeve Briois ne le rejoigne, raconte encore Le Scan, refusant de lui remettre le prix de ses mains. Ce qui n’a pas, mais alors pas du tout plu aux élus FN, filmés par Le Petit Journal (ndlr : Cliquer ici et regarder du début jusqu’à 7’21”)
“Moi, à la place de Briois, je vous l’aurais rendu, le prix!”, lance Gilbert Collard à Gilles Leclerc. Avant de se faire plus menaçant: “Quand on le relira votre discours dans 10 ans… Je vous plains”.
Mais le plus gros scud est venu de Marion Maréchal-Le Pen:
“Franchement, c’est minable. Je suis regonflée à bloc!”, lui dit-elle, d’une colère blanche, dissimulée sous un large sourire. “Mais on va vous avoir… Mais quand ça va arriver, ça va vraiment vous faire mal! Vraiment, merci. Parce qu’on a des petits coups de mou et quand on a ça, on est motivés ! Vraiment. Vraiment.”
