Nicolas Sarkozy a changé. Il le martèle mais ses adversaires ne sont pas obligés de le croire sur parole. Il faut aussi des actes. Et le mea culpa formulé par l’ancien président mercredi 28 janvier en est un.
C’est L’Express, jeudi 29 janvier, qui rapporte l’information. La veille, devant la commission exécutive de l’UMP, l’ex-chef de l’État a admis avoir commis une erreur durant sa présidence : le débat sur l’identité nationale.
Oh, n’allez pas croire que Nicolas Sarkozy regrette d’avoir organisé ce débat. Non, ce qui chiffonne le président de l’UMP, c’est d’en avoir confié les clés au ministère de l’Immigration et non au ministère de la Culture. Il a dit :
J’ai touché un sujet important. Mais j’ai commis une erreur : j’aurais dû le confier au ministère de la Culture et non pas au ministère de l’Immigration.
Un regret formulé à haute voix, ce qui dénote chez l’ex-président. “ce n’est pas dans ses habitudes de faire son mea culpa”, note, cité par L’Express, un haut responsable de l’UMP.
En gros, Nicolas Sarkozy aurait finalement préféré que ce débat soit piloté par Frédéric Mitterrand, alors ministre de la Culture, non par Éric Besson. Qui sait, cela aurait peut-être apaisé les tensions d’alors. Quoique…
Au moment du débat sur l’identité nationale, fin 2009, début 2010, Frédéric Mitterrand était lui-aussi au cœur d’une polémique créée par Marine Le Pen. Celle qui était alors vice-présidente du FN avait accusé le ministre de tourisme sexuel.
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