Face à la radicalisation religieuse, Nadir pointe du doigt “les injustices subies par les musulmans en Palestine et en Syrie”, mais il remet aussi en cause le travail des mosquées : “Il y a peut-être un manque d’information”, admet-il, la “bonne pratique religieuse” est une réelle préoccupation pour les croyants pratiquants.
Quand leurs questions restent sans réponse, ils se tournent vers le Web. Nadir insiste sur l’importance de la communication et donc sur la formation des imams. “Un imam qui ne parle pas français est un imam obsolète”, dit-il, même s’il est lui-même l’interprète de l’imam de Soissons bientôt retraité.
Une situation qui change, selon lui : “Dans l’après-guerre, les imams arrivés en France s’adressaient quasi exclusivement à des fidèles arabophones qui parlaient à peine français. Aujourd’hui, les jeunes musulmans sont nés ici et la nouvelle génération d’imams de France doit parler français, c’est indispensable.” Mais il est catégorique :
“L’État n’a pas à leur imposer de programme, il ne doit pas les instruire”, mais plutôt “les accompagner dans leurs activités”.
Soissons : la mosquée s’interroge sur son rôle… par LePoint
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Merci à RLB
Revoir : Baroin et “l’accompagnement” des musulmans