LE SCAN POLITIQUE – Au lendemain des attentats, Malek Boutih, le député PS de l’Essonne, avait critiqué «les élus locaux corrompus» qui «ont pactisé avec les gangsters et les islamo-nazis». Une sortie dénoncée par le premier secrétaire du PS.
Après s’est mis à dos le maire de Grigny (Essonne), le député PS Malek Boutih doit maintenant faire face à la foudre du premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis. Au centre des reproches du patron de Solférino, les déclarations de Malek Boutih où il dénonçait «les élus locaux corrompus» qui «ont pactisé avec les gangsters et les islamo-nazis». Le parlementaire socialiste visait des élus de plusieurs bords politiques, dont le sien.
La réplique de Jean-Christophe Cambadélis, interrogé par L’Obs, est cinglante:
«Il a encore été emporté par sa faconde. Ma réponse est claire: qu’on me donne des noms, on les passera devant la commission idoine et ils seront exclus». «À ma connaissance, il n’y a pas de territoires de la République donnés par les élus aux extrémistes», tranche-t-il.
Dans sa colère, Jean-Cambadélis peut trouver un allié: Julien Dray. Ce dernier a, comme Malek Boutih, dirigé SOS Racisme. (…)
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