Sophie Montel est la candidate du Front national qui est arrivée en tête du premier tour de la législative partielle organisée dans le Doubs pour remplacer Pierre Moscovici.
Mais en 1996, alors qu’elle était conseillère municipale dans la ville de Besançon, l’élue s’était signalée en défendant ardemment le président du FN d’alors, Jean-Marie Le Pen, qui argumentait sur “l’évidence de l’inégalité des races”, rapporte le site L’Entente, observer le FN qui scrute les faits et gestes des élus frontistes. “Rien dans les propos de Jean-Marie Le Pen sur l’évidente inégalité des races ne tombe sous le coup de la loi”, défendait-elle alors selon un procès-verbal publié par LeLab d’Europe1.
“Le Front national n’est ni raciste, ni fasciste, ni antisémite. Il défend les droits prioritaires des Français chez eux. Nous sommes patriotes et nationalistes sans complexes ni états d’âmes” conclut celle qui, en cas de victoire au deuxième tour de la législative partielle dans le Doubs, rejoindra peut-être dimanche Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen sur les bancs de l’Assemblée nationale. Sophie Montel s’était faite remarquer durant la campagne pour ses tracts sur le “péril islamiste” diffusés sur fond des attentats qui avaient frappés Paris et sa région début janvier. […]
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Le Procès Verbal en question. Le discussion commence lorsque Mme MONTEL interroge le Maire :
Monsieur le Maire, il est écrit dans le rapport justement, qu’«il est prévu d’apporter un soutien à la création d’associations et démarrage des populations issues de l’immigration». Il me semble là que vous faites de la discrimination anti-française