07/02/15
Apostrophé par les responsables du Collectif Marianne, Jean-Yves Le Gallou leur explique l’immigration.
@DMdoubleV Renseignez vous:en 2009 plus de la moitié des étudiants africains entrés en 2002 étaient encore là http://t.co/yQFCFvkfMp
— Jean-Yves Le Gallou (@jylgallou) February 7, 2015
05/02/15
Le Collectif Marianne s’est-il inspiré d’une intervention de Jean Pierre Chevènement ?
Faire de l’immigration étudiante et professionnelle un atout pour la France
Il faut accroître encore l’attractivité universitaire de la France.
Pour l’accueil des étudiants étrangers, la France occupe le cinquième rang mondial derrière les Etats-Unis (près de 700 000), juste derrière le Royaume Uni (près de 400 000), l’Australie et l’Allemagne (près de 300 000) avec laquelle nous sommes presque à égalité. Nous accueillons en effet près de 290 000 étudiants qui représentent plus de 15% des inscrits (11% en licence, 19% en master et 41,3% en doctorat).
Cette performance est le résultat d’une politique lancée en 1998-1999, de concert entre les trois ministres de l’éducation nationale, de l’Intérieur et des affaires étrangères de l’époque.
Près de la moitié des 284 659 étudiants étrangers est originaire de pays d’Afrique (Maroc, Algérie, Tunisie, Sénégal notamment).
Communiqué officiel du Collectif Marianne:
Le Collectif Marianne propose de créer un Erasmus de la francophonie
Le mardi 27 janvier, France Stratégie, institut de conseil dirigé par Jean Pisani-Ferry et rattaché au Premier Ministre, a rendu un rapport intitulé « investir dans l’internationalisation de l’enseignement supérieur ». Il y préconise principalement de passer à une tarification au coût complet des études pour les étudiants étrangers en mobilité.
Si le Collectif Marianne n’approuve pas les options de libéralisation de l’enseignement supérieur présentées par le rapport, l’idée d’une tarification à coût complet pour les étudiants étrangers en mobilité ne semble pas absurde. Elle permettrait notamment de pallier les manques de moyens récurrents des établissements français d’enseignement supérieur, qui supportent désormais seuls le poids financier de l’accueil des étudiants étrangers. Par ailleurs, nous nous réjouissons de voir que l’idée de priorité nationale fait son chemin dans les plus hautes sphères de l’Etat. Car faire payer au prix coûtant les étudiants étrangers et moins les étudiants français, qu’est-ce d’autre si ce n’est une mesure de priorité nationale appliquée à l’enseignement supérieur ?
[…] Ce qui doit être envisagé en revanche, et qui est esquissé par le rapport, c’est une réorientation massive du système de bourses accordées aux étudiants étrangers en mobilité, pour favoriser les ressortissants des pays qui, dans le nouveau mode de tarification, ne pourraient plus se permettre de venir étudier en France (nous pensons en particulier aux étudiants venus de pays africains).
C’est dans cette perspective que le Collectif Marianne propose de créer un Erasmus de la francophonie. Sur le modèle d’Erasmus, qui permet aux étudiants européens d’étudier généralement un an à l’étranger, cet Erasmus de la francophonie permettrait des échanges entre établissements d’enseignement supérieur francophones. En profitant de nos liens culturels avec les pays francophones et en privilégiant les étudiants étrangers ressortissants de ces pays, la France trouverait un nouveau vecteur de rayonnement culturel international.
Collectif Marianne