Évoquant les violences et les actes «barbares» des djihadistes de Daesh (Isis, en anglais), Obama a invité les chrétiens à ne pas jeter la première pierre. «Nous montons sur nos grands chevaux mais souvenons-nous que pendant les croisades et l’inquisition, des actes terribles ont été commis au nom du Christ. Dans notre pays, nous avons eu l’esclavage, trop souvent justifié» par la religion.
«Les commentaires du président au petit-déjeuner de prière sont les plus insultants que j’ai entendus de ma vie», a attaqué le républicain Jim Gilmore. «Il a insulté tous les Chrétiens des Etats-Unis. Cela prouve une fois de plus que Mr Obama ne croit pas en nos valeurs américaines et ne les partage pas.»
L’ex-candidat Rick Santorum, très catholique, estime, lui, que les mots présidentiels étaient «inappropriés alors que des Chrétiens sont décapités et persécutés au Moyen-Orient». «La menace chrétienne médiévale est sous contrôle, Mr le président. Il serait temps de s’occuper de la menace de l’islam radical d’aujourd’hui», a renchéri Bobby Jindal, qui pourrait se lancer dans la primaire républicaine. L’outrage est parfois une arme politique.
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