Un père de famille a comparu devant le tribunal pour avoir voulu soustraire ses filles à l’ “ influence néfaste ” de leur pays d’accueil.
Le choc des cultures opposant un pays de libertés à un pays qui en est privé, n’a pas toujours l’issue attendue. En témoigne cette affaire de violences mettant en cause une famille de Tchétchènes installée à Vendôme depuis plus de dix ans.
Mercredi dernier, Roustam, 34 ans,devait rendre compte à la justice de l’enlèvement de ses deux filles, jeunes collégiennes placées en foyer dans le cadre d’une mesure de protection. En effet, leurs témoignages ainsi que divers signalements avaient permis de suspecter des violences commises par leur père.
En avril, le Tchétchène avait foncé avec sa voiture sur un groupe de jeunes à Vendôme pour récupérer l’aînée en l’attrapant par les cheveux, blessant au passage l’une des adolescentes marchant à ses côtés.
Un peu plus tard, il filait à Blois récupérer sa cadette. La famille au complet, dont la mère enceinte de sept mois, avait pris la fuite pour la Tchétchénie avant d’être rattrapée à la frontière polonaise.
Au fil de l’enquête, il apparaît que les collégiennes, souffrant de l’éducation sévère de leur père, avaient bien envie de profiter d’un petit espace de liberté hors de la sphère familiale….
Arrivé de Grozny avec le statut de réfugié politique, Roustam revendique une éducation drastique pour ses enfants….
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Merci à jsb