Mardi 6 h du matin. Des enquêteurs de la brigade antiterroriste de Paris déboulent dans le quartier des Buis, à Valentigney (N.D.L.R : quelques heures avant une visite médiatisée du sous-préfet). Les policiers sont là pour interpeller un lycéen de 19 ans, prénommé Amine, soupçonné d’avoir envoyé plusieurs mails faisant l’apologie du terrorisme et faisant aussi l’objet de menaces de mort à l’encontre de deux personnes identifiées.
La première est le consul général d’Israël, à Marseille. La seconde n’est autre que le député UDI des Français de l’étranger, Meyer Habib. Le Franco-Israélien avait notamment réagi le jour des attentats à Charlie Hebdo. Dans un communiqué, il écrivait : « Après avoir pris douze vies ce matin, les islamistes armés ont proclamé : « On a tué Charlie Hebdo ». Demain, si l’importation du conflit israélo-palestinien continue d’être favorisé en France par des textes comme celui de la résolution de reconnaissance unilatérale de la Palestine et si les mesures législatives contre le terrorisme ne sont pas plus téméraires, ils crieront « On a tué la France ». La responsabilité des membres de l’Assemblée nationale sera alors pleinement engagée ».
Le père : « Mon fils est malade. Il passe son temps entre l’école et l’hôpital »
Une prise de position qui semble avoir excité une certaine forme de fanatisme. Et décuplé la haine antisémite du jeune Boroillot qui a été transporté dans les locaux de la police judiciaire de Besançon où il a été entendu durant près de trois jours. Hier matin, il a été présenté au procureur de Montbéliard qui a requis son placement sous contrôle judiciaire en attendant son jugement en correctionnel.
(…)
Merci à Jesse James