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Le Front national n’est plus une hypothèse, un épouvantail ou une fiction. Il est devenu le premier ou deuxième parti de France, capable de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions et de frôler la majorité absolue dans un second tour d’une élection législative opposant deux adversaires. Des sondages placent Marine Le Pen en tête d’une présidentielle qui se déroulerait demain, et la donne difficilement battue dans un face à face. Bref, il faut se poser sérieusement la question des arguments à mettre en avant pour lutter contre sa progression.

Geoffroy Didier, né en 1976, a assisté à la montée des mouvements antiracistes, des associations dégoulinantes de bonnes intentions dont le but était de mettre en pièce le FN. Force est de constater que les uns et les autres ont échoué. La posture morale, les discours exaltés sur les droits de l’homme, sur l’égalité ou sur la préservation des minorités ont eu l’effet contraire. En trente ans, ils ont permis à la famille Le Pen de grimper de moins de 5 % à 30 % des intentions de vote. Errare humanum est, perseverare diabolicum, il est donc temps de sonner la révolte, de changer de discours et de passer à autre chose. Telle est l’ambition de La Fronde nationale (*), le livre que publie ces jours-ci le co-leader – avec Guillaume Pelletier – de la droite forte, courant de la droite dure au sein de l’UMP.
(…) Le Parisien

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