Quelques extraits d’éditoriaux sur les attentats de Copenhague.
S’il s’avère que les meurtres de Copenhague ont bien été commis au nom de l’islam, nous devrons non pas nous méfier de nos concitoyens musulmans mais les encourager à analyser comment leur foi peut ainsi être instrumentalisée et dévoyée”, préconise Guillaume Goubert dans La Croix.
Sud-Ouest, sous la plume de Bruno Dive, soutient que “plus que jamais, il est tout aussi indispensable de prendre en compte le décrochage d’une partie des populations musulmanes, qui ne se reconnaissent pas dans notre société. ”
“C’est une vraie guerre qui se développe. On y tue avec des armes“, s’alarme Jean Levallois dans La Presse de la Manche. Mais “il y a pire : accepter le racisme, l’antisémitisme ou l’islamophobie, ce serait perdre son âme“, avertit-il.
Au lendemain des attaques de Copenhague, “décalque” de celles de Paris selon Les Echos, l’Europe se retrouve “face à la contagion islamiste“, titre Le Figaro dont l’éditorialiste Yves Thréard rappelle que “quel que soit le contexte, à Paris comme à Copenhague, à Ottawa comme à Sydney, c’est toujours Allah qui est le prétexte d’odieux assassinats“.
Pour Le Parisien/Aujourd’hui, il faut “apprendre à résister” d’autant que Thierry Borsa, son directeur, assure qu’il serait “vain de nier que ce sentiment que nous avons eu longtemps en France d’appartenir à un monde de paix et de prospérité a bel et bien vécu“.
rtl