Fdesouche

Deux jours après l’attentat de Charlie Hebdo, un Grand-Synthois a la brillante idée de jouer au terroriste avec sa petite sœur. Dans le salon familial, il utilise des talkies-walkies qu’il pense cassés. Sa conversation est interceptée par le Cross Griz-Nez. Le lendemain, quatre voitures de police déboulent.

Jouer au terroriste, ce n’est jamais très futé. Deux jours après la tuerie de Charlie Hebdo, encore moins. Et mixer tout ça avec des menaces de mort sur des policiers… Pourtant, un Grand-Synthois a cumulé ces boulettes. Du coup, ce mardi matin, il s’est retrouvé devant le tribunal de Dunkerque.
Le 9 janvier, se pensant tranquille dans son salon, il joue. « Je prenais ma petite sœur en otage pour rigoler », confirme-t-il, à la barre du tribunal de Dunkerque. Sa bonne idée lui a été inspirée par les événements dramatiques ayant fait douze morts, le 7 janvier. « On ne voyait plus que ça à la télé », justifie-t-il malhabilement.
L’histoire aurait pu ne jamais sortir du cocon familial. D’autant que le prévenu utilise des talkies-walkies censés ne plus fonctionner. Un ami les lui a donnés pour qu’il les répare. « Je ne pensais pas être écouté », commente le Grand-Synthois de 24 ans, comme il l’avait déjà dit lors de sa garde à vue. Mais ce jour-là, les appareils marchent. Bien même.
Source
Merci à quidam

Fdesouche sur les réseaux sociaux