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Il y a plus d’un an,  Francis Collomp a réussi à s’extirper des griffes d’un groupe islamiste dont il était l’otage au Nigeria. Dès les premiers jours, cet ingénieur français ne voyait aucune autre option de survie que la fuite : “Je me suis dit : j’ai encore plus de 10 à 15 ans à vivre, je ne vais pas me laisser faire, il faut que je m’en aille“.

Très vite, l’otage comprend que ses ravisseurs ne lui laisseront aucune chance. Il fait donc appel à ses talents d’ingénieur et son expérience de l’Afrique. “Quand on est à l’étranger puis qu’on est dans un pays relativement difficile, on est obligé de se débrouiller. J’ai eu un comportement de ‘MacGyver ‘, il faut trouver des solutions“.
Ils mettent de la tôle ondulée sur le toit et il la cloute, les clous partent de travers et ils les jettent. J’ai récupéré les clous, je savais que ça allait me servir et ça m’a servi quand je me suis évadé“, explique-t-il. Son plan était de crever les pneus de ses ravisseurs. Pour s’évader, il devait perdre du poids afin de pouvoir sauter un mur de cinq mètres et courir.
Dans sa fuite, il emporte avec lui son carnet qui comporte ses idées et calculs qui lui ont permis de réaliser cette prouesse. Francis Collomp a livré sa courageuse évasion dans un ouvrage. “Qu’est-ce qui est plus beau que la liberté et la vie ?”, conclut l’ex-otage.

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