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Déjà bien ancrés dans les cités sensibles de grandes métropoles en proie à un fort repli identitaire, les islamistes radicaux lorgnent sur les coins le plus reculés des campagnes de France pour y installer des «communautés».

Cette tendance, encore embryonnaire, a pris assez de consistance pour retenir l’attention du Service central du renseignement territorial (SCRT). Ainsi, dans une note en date du 10 décembre dernier portée à la connaissance du Figaro, les analystes observent que, désormais, «plusieurs départements ont observé l’installation en zone rurale de groupes de fidèles, essentiellement des convertis adeptes d’un islam rigoriste».
Le document évoque notamment l’installation depuis 2009 d’une «communauté musulmane orthodoxe vivant en autarcie» à Châteauneuf-sur-Cher, bourgade de 1500 habitants. Regroupant une vingtaine de radicaux «proches du salafisme et qualifiée de “secte” par les autres musulmans du département», cette maison baptisée «Louange à Allahest guidée par Mohamed Zakaria Chifa. Présenté comme un «imam dissident d’obédience “tabligh”» natif de Casablanca au Maroc, il a théorisé dès 2004 les raisons de l’installation religieuse des intégristes en zone rurale. […] Ce phénomène d’hijra (exil) à la campagne est d’autant plus préoccupant qu’il aurait tendance à e propager. «Depuis quelques mois, d’autre initiatives similaires ont été observées en zone rurale» , notent les experts du renseignement territorial.

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Dans l’islam, le monde est divisé en deux catégories: la terre de guerre ou de mécréance «Dar-al-Harb» et la terre de paix dâr-al-islam: la hijra consiste à quitter la première pour gagner la seconde. […] «Des théologiens salafistes, d’Arabie saoudite, ont réactualisé le phénomène d’une hijra religieuse, en invitant les musulmans occidentaux à quitter les terres occidentales pour venir s’installer dans des pays à majorité musulmane.»  […] Ceux qui n’ont pas les moyens d’émigrer dans ces pays étrangers se tournent parfois vers les campagnes françaises. Une sorte de «hijra de l’intérieur». Les villages sont jugés moins impurs que les villes, car on peut y vivre un islam rigoriste sans se voir flanquer un PV à chaque coin de rue pour port de la burqa.
«Nous savons bien que le mieux c’est une hijra en terre musulmane, nous avons essayé et nous avons du rentrer pour différentes raisons, en premier lieu visa… Bref donc en attendant, quitte à devoir rester en France, au lieu de rester à bosser pour des koufars [NDLR: mécréants] en ville, faire des aller retour canapé, lidl, mosquée, manger de la viande dont tu n’est même pas certain à 100%, autant s’organiser…» explique une internaute sur un forum musulman. «Ce n’est rien de moins que ce qu’on déjà fait certains écolo-marginaux avec les écovillages, mais version muslim!» ajoute-t-elle.
Un phénomène suffisament important pour que les services renseignements, s’inquiètent, dans une note, d’une «hijra dans les campagnes» concernant plusieurs villages français.
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