Sans même entrer dans les qualités supposées d’un film juste ennuyeux, bourré de clichés et qui donne du drame malien des images léchées et sans contextualisation, il faut rappeler qui est vraiment l’auteur de l’œuvre, Abderrahmane Sissako. Toujours paré d’une chemise blanche immaculée et largement ouverte, ce BHL des dunes n’est cinéaste qu’à ses heures perdues. Ce qui le nourrit ces dernières années, ce sont ses fonctions de conseiller “culturel” attitré du président Mohamed Ould Abdel Aziz, le chef d’État mauritanien qui a imposé à son peuple une médiocre dictature de sous-préfecture, en faisant main basse sur les richesses de son pays.(…)
Mondafrique
Merci à jpbrussels