Par rapport à juillet dernier et à l’élection pour la présidence de l’UMP, Nicolas Sarkozy enregistre une dégringolade dans l’opinion.
Depuis qu’il a repris les rênes de l’UMP, Nicolas Sarkozy n’a pas convaincu les Français. Ils ne sont que 22% à souhaiter voir l’ancien président de la République se présenter de nouveau en 2017, contre 33% en juillet, selon les résultats d’un sondage réalisé par BVA pour Orange et iTélé
Une chute de 11 points moins de six mois après l’annonce par l’ex-chef de l’Etat de son retour dans la vie politique, en septembre 2014.
Pire. Il perd 22 points auprès des sympathisants de droite qui ne sont plus que 40%, contre 62% en juillet, à souhaiter qu’il se lance dans la course à l’Elysée. En pleine cure d’abstinence médiatique, en février 2013, ils étaient même 67%.
Elu fin novembre à la tête de l’UMP par 64,5% des voix, et alors qu’il s’efforce de rassembler son camp, Nicolas Sarkozy n’est plus l’homme providentiel de la droite républicaine. Il encaisse également une forte chute auprès des sympathisants de l’UMP : en février 2013, 75% d’entre eux souhaitaient sa candidature en 2017, et ils étaient 78% en juillet 2014; ils ne sont plus que 57% aujourd’hui. Une dégringolade de 21 points.
Selon BVA, le président de l’UMP est «probablement victime d’une certaine lassitude de l’opinion, d’une potentialisation du risque d’apparaître comme un homme du passé».