Le rendez-vous n’a pas été inscrit à l’agenda officiel de Nicolas Sarkozy. Il revêt pourtant une certaine importance dans la vie interne de l’UMP. Le président du parti doit déjeuner avec la vice-présidente du mouvement, Nathalie Kosciusko-Morizet, ce mardi 24 février.
«Ils ont besoin de mettre plusieurs sujets sur la table et d’avoir une explication sérieuse les yeux dans les yeux», indique un dirigeant
Principal sujet au menu : la stratégie électorale à adopter vis-à-vis du Front national. Alors que l’ancien chef de l’Etat s’est montré hésitant sur la consigne de vote à donner aux électeurs de son camp lors du second tour de la législative partielle dans le Doubs, son ancienne porte-parole n’a pas hésité à dire haut et fort qu’elle voterait « à titre personnel » en faveur du Parti socialiste pour empêcher une victoire du parti d’extrême droite.
Si le bureau politique de l’UMP a opté pour le « ni-ni » le 3 février, la députée de l’Essonne ne se montre pas satisfaite par ce choix stratégique. Dans son esprit, l’UMP doit clarifier sa position vis-à-vis du parti de Marine Le Pen pour ne plus se diviser à l’avenir.