OVNI filmé au-dessus de la centrale de Fukushima, depuis un hélicoptère, en 2011 (Japon).
Des drones ont survolé Paris deux nuits consécutives, planant au-dessus de zones sensibles ou touristiques dont la Tour Eiffel, les Invalides et l’ambassade américaine. Le 20 janvier dernier, un autre engin avait été aperçu au dessus de l’Elysée. Cette mini vague de drones sur la capitale survient après celle plus inquiétante de survols du parc nucléaire français par des appareils non identifiés. Alors qu’aucun responsable de ces intrusions n’a été interpellé, certains témoignages concernant le survol des centrales nucléaires de ces derniers laissent entrevoir une toute autre histoire : et si ces drones étaient des appareils d’une origine beaucoup plus énigmatique.
En quatre mois, les deux tiers des 19 centrales nucléaires françaises ont été survolés à une ou à plusieurs reprises. Et les centrales ne sont pas les seules visées par ces inquiétantes tournées d’inspection aériennes […]. Une telle simultanéité sur une vaste étendue de territoire suppose une organisation et une logistique sans faille, guère à la portée d’une bande de plaisantins équipée de drones vendus dans le commerce. […] après trois mois de survols qui remettent en cause la sécurité du parc nucléaire français, aucune arrestation n’a été effectuée, aucun drone n’a été abattu et aucune piste sérieuse n’est envisagée, du moins publiquement. On ignore même quels types d’appareils sont utilisés : «Les témoignages de gendarmes recueillis sur le site de Crès-Malville parlent de survols dans des conditions météo de vents de 70 km/h et avec de la pluie. On a des hélicoptères à Golfech qui suivent pendant 9 km ces drones. On a un drone qui circule entre Flamanville et la Hague sur 18 km. La thèse des petits drones que l’on pilote le nez sur la clôture ne tient pas» résume pour Science et Avenir Yannick Rousselet, en charge de la campagne sur le nucléaire chez Greenpeace. […]
Résumons [témoignage d’un témoin du survol de Golfech] : un gros objet de six à sept mètres d’envergure, des lumières clignotantes, une forme floue «comme un mirage», une vitesse variable allant du sur-place à celle d’un avion de tourisme, aucun bruit, des «flashs stroboscopiques» que le témoin a interprété comme les flashs d’un appareil photographique… Il est clair que ce type de «drone» ne se trouve pas au supermarché du coin. […]
Le témoin a rapporté son observation aux gendarmes qui lui auraient confié avoir eux aussi vu quelque chose : «En discutant avec les gendarmes qui ont été très à l’écoute, ils m’ont dit avoir vu plus tard dans la soirée vers 21h50, près de l’un des ponts de la Garonne (…), quelque chose d’encore plus gros, bien plus imposant, presque comme un avion de ligne mais de forme carrée…»
Ce n’est pas la première fois que la centrale de Golfech est survolée par un engin mystérieux. […]
Lire l’article intégral sur Paris Match