Deux interpellations ont été effectuées par la police jeudi dans l’après-midi. Il s’agit de deux jeunes mineurs qui ont été placés en garde à vue.
De l’aveu même des riverains, la situation s’est améliorée rue du Commandant-Audibert. Pourtant, le patron du tabac presse ne constate pas de progrès de sa situation personnelle : “Hier après-midi (jeudi 26 février, NDLR), ma femme était dans la boutique avec une cliente quand un jeune est entré. Elle lui a demandé de sortir et comme il ne bougeait pas, elle l’a sorti et est retournée s’occuper du client. Il a répondu qu’il allait envoyer sa sœur lui casser la figure. Il lui a craché deux fois dessus, et en partant il a mis un coup de pied à la porte d’entrée qui a éclaté en mille morceaux. Ça continue.”
Au quotidien, l’ambiance est toujours tendue entre le commerçant et les jeunes : “Ils se mettent devant la porte et me disent qu’ils vont s’arranger pour que je fasse mes 15 jours de prison. “Tu vas aller en prison. Tu vas te faire violer sous les douches.” Pour les faire partir, je les prends en photo. Celui que je considère comme le chef m’a surnommé “Charlie”. Il me crie qu’on va m’égorger. Je sais que certains jeunes de cette bande sont partis en prison, mais il en reste d’autres.”
L’avocate du buraliste, Me Sophie Bonnaud, constate : “Ces faits font écho à l’audience du mois dernier (où le commerçant avait été condamné à 15 jours de prison avec sursis pour avoir menacé les jeunes avec une arme, NDLR). Le problème n’est toujours pas réglé. Ce qui a changé, c’est que les services d’enquête ont été réactifs. On reste cependant vigilant. Ces personnes risquent leur vie chaque jour en allant travailler. Nous avons porté plainte.”…
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Merci à bitume8