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Ils parlent ourdou, tibétain, hindi, soninké, penjâbi, créole… Ils sont 17 adolescents à partager leur classe d’élèves non-francophones au collège Garcia-Lorca pour presque autant de nationalités différentes.

S’il est un collectif pour incarner la diversité, c’est bien la classe de Mélanie Ory. 16 nationalités pour 17 élèves, âgés de 11 à 16 ans. Arrivés en France les uns depuis quelques mois, les autres depuis un ou deux ans, ils composent au collège Garcia-Lorca ce que l’Éducation nationale appelait naguère une CLIN (classe d’initiation) et qu’elle a rebaptisé UP2A, unité pédagogique pour élèves allophones arrivants.

Parmi les textes présentés chacun avec leur traduction, le Coran s’invite en arabe, d’abord avec Souhila, Algérienne de 16 ans. Puis avec Dembou, 14 ans, qui n’a fréquenté en Mauritanie que la seule école coranique, où il n’a pas appris à lire. Pour Mélanie Ory, c’est une occasion de plus pour expliquer le bien commun de la laïcité. Pour autant, « on ne peut pas leur demander de ne pas parler de religion, nous explique Tiphaine Mérot. J’ai eu des petites du Sri Lanka qui ne sortaient jamais sauf pour aller au temple ».

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Merci à Asimov

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