Tout a commencé à l’automne. Un Ponot originaire des Balkans voulait faire sauter une bombe, place du Breuil, lors de la fête foraine du Puy-en-Velay. Résultat : l’individu qui a sombré dans l’islamisme radical il y a un an environ a été placé en détention provisoire.
Peu de temps après, le trentenaire faisait de nouveau parler de lui. Comme ses proches, l’un de ses compagnons de cellule a été victime de sa colère. Le motif ? Cet homme n’était pas, selon son agresseur, « un bon musulman ».
En janvier, après les attentats de Charlie Hebdo, rebelote. Cette fois, le Ponot saluait ouvertement dans la cour de la maison d’arrêt du Puy-en-Velay, les actes des frères Kouachi. Nouvelle instruction, donc, pour apologie du terrorisme. Il risquait une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement.
Mais les textes ne prévoyant pas de prolonger plus d’une fois sa détention provisoire, il a été remis en liberté la semaine dernière. L’individu souffrant de troubles psychiatriques, qui a fait l’objet d’une surveillance particulière après les attentats du mois de janvier (ils étaient sept comme lui en Auvergne), reste toutefois placé sous contrôle judiciaire en attendant d’être jugé.
La Montagne
(Merci à Bobbynette)